5G & impact

Qu’est-ce que la 5G ?

La 5G est la cinquième génération de standards pour la téléphonie mobile. Elle prolonge l’exploitation technologique LTE et succède à la 4G. Cette nouvelle technologie donne accès à des débits avec des temps de latence très courts permettant ainsi d’augmenter le nombre de connexions simultanées par surface couverte.

La 5G se décline en deux grandes bandes de fréquences, une bande “standard” de 700MHz à 3.8GHz, et une bande dite “millimétrique” dans les 28GHz. Elle nécessite l’usage de fréquences plus élevées (surtout dans le cas du 28GHz) et augmente le débit de données et des systèmes multicanaux (MIMO).

La 5G à ondes millimétriques (28GHz) exige le déploiement d’un nombre excessivement important d’antennes. Contrairement aux antennes 2G, 3G ou 4G, qui doivent idéalement être placées le plus haut possible, les antennes 5G 28GHz devront être placées proches du sol et fournir des puissances suffisantes pour traverser les éventuels obstacles et pénétrer à l’intérieur des bâtiments. Ceci augmentera fortement l’irradiation des passants comme des personnes habitant les lieux.

D’après le discours officiel des compagnies de télécommunication et des gouvernements, la 5G est justifiée pour répondre à l’augmentation du trafic de données mobiles. La 5G promet un réseau ultra-rapide, ultra-réactif, permettant de connecter un plus grand nombre d’utilisateurs. La 5G est aussi censée relancer l’emplois et l’économie grâce à la commercialisation des objets connectés. 

Quel est prix réel à payer pour cette “avancée” technologique? Le déploiement de la 5G pose plusieurs questions :

  • Les champs électromagnétiques (CEM) sont déjà dénoncés depuis des années pour leurs effets néfastes sur la santé. Les coûts de santé risquent d’exploser, au vu des données médicales et scientifiques qui circulent actuellement. Ni les effets de l’augmentation des rayonnements, ni les effets des basses fréquences dues à la transmission des paquets de données “ELF” (Extremely Low Frequencies) spécifiques à la 5G n’ont été officiellement étudiés. Avons-nous besoin de mettre encore à mal notre santé déjà bien menacée ?
  • Pour le règne animal et végétal, ainsi que pour l’environnement en général (déchets, pollution, etc), ces effets combinés nocifs sont eux-aussi avérés, selon de nombreuses sources scientifiques. Allons-nous laisser détruire notre milieu naturel ?
  • Le trafic mobile, en constante augmentation les dernières années, arrive à saturation car le nombre de smartphones va stagner (tout le monde ou presque en possède un) et que les journées ont toujours encore 24 heures. Pourquoi vouloir pousser à la sur-consommation ?
  • Une bonne partie des usages mis en avant pour la 5G concerne des applications fixes (comme la gestion de l’énergie, la télé-médecine, les communications de machine à machine, etc.) qui n’ont pas besoin de réseau mobile. Il y a des alternatives plus économiques et écologiques au déploiement de la 5G : pourquoi ne sont-elles pas envisagées et développées ?
  • La 5G est censée créer des emplois, mais elle en supprimera certainement bien plus par l’automatisation qu’elle engendrera. Pouvons-nous encore croire à une croissance exponentielle sans effets secondaires pour l’impact sociétal ?
  • Certaines sources indiquent également que cette technologie est utilisée depuis des années à des fins militaires et signifie donc qu’elle sera utilisée pour accentuer les rivalités politiques entre différentes régions du monde (comme la course à la bombe atomique).

Il existe des alternatives comme le Li-Fi (transmission des données par la lumière), sans effet d’ondes, et d’autres encore à explorer.

Il est nécessaire de prendre la mesure des conséquences sanitaires, psychiques et écologiques du déploiement de la 5G.


2G, 3G, 4G par rapport à la 5G

Le déploiement de la 5G rendra très probablement indispensable le recours à des “small cells” (petites cellules émettrices) de moins de 6W, qui ne sont pas soumises à autorisation. Avec une limite proche de 6V/m, la distance de sécurité sera de 5,60 mètres, alors qu’avec 61V/m elle ne serait que de 60 centimètres.

La communauté internationale et l’OMS préparent une “harmonisation” des valeurs limites de rayonnement : elles adoptes celles de l’ICNIRP, qui datent d’une dizaines d’années et ne prennent en compte que l’effet d’échauffement (effet thermique), ignorant les effets biologiques des ondes EM. Selon le Conseil de l’Europe dans sa Résolution n°1815, ces limites “présentent de graves faiblesses”.


La 5G & la santé

Les risques pour la santé concerne une recrudescence des cancers, des maladies cardiaques, de l’obésité et des risques neuro-psychiatriques. La 5G risque de mener à des coûts sociaux qui ne pourront pas être assumés par la collectivité :

  • l’augmentation inévitable du nombre de personnes intolérantes aux ondes (EHS) qui ne pourront plus travailler,
  • l’explosion des coûts de la santé suite aux nombreuses affections dont souffrira la population en général (maladies cardiaques, diabète, cancers, etc).

Des rapports déclassés (ex. NASA 1981) ont fait déjà à l’époque un état détaillé des dégâts neurologiques et cellulaires des champs électromagnétiques (CEM) : le rayonnement actuel est bien au-dessus des limites de tolérance du corps humain.

Dans son intervention officielle au Parlement du Michigan, USA, en octobre 2018, le Dr. Sharon Goldberg affirme clairement ceci :

“Les radiations du sans-fil ont des impacts sur le plan biologique. Point à la ligne. Ce n’est plus un sujet à débattre […]. Ces effets sont visibles dans toutes les formes de vie : plantes, animaux, insectes, microbes. Chez les humains, les effets sur le cancer sont flagrants. La question ne se pose plus. Nous voyons avec évidence les dommages qu’elles engendrent sur l’ADN, sur la cardiomyopathie, qui ensuite mène à l’arrêt cardiaque, ainsi que des impacts neuro-psychiatriques. Par conséquent, l’existence des impacts biologiques de la 5G ne sont plus à débattre. Il sont clairement là. La 5G mène à des coûts de santé qui sont insoutenables […]. Ces radiations provoquent aussi le diabète, par l’augmentation du taux de sucres dans le sang. Ceci n’est pas une opinion, c’est un fait validé scientifiquement.


La 5G & l’environnement

Concernant la consommation énergétique, la 5G n’est pas “favorable à l’environnement”, comme la prétendent certaines annonces, sous prétexte que l’efficacité énergétique du protocole est meilleure que celui de la 4G et que les antennes 5G n’émettent que quand c’est nécessaire. Ces affirmations se réfèrent à une utilisation telle que nous la connaissons aujourd’hui. Elles ne prennent pas en compte le fait que la 5G va connecter une grande quantité d’objets et véhiculera beaucoup plus de données. Le bilan énergétique sera au final aussi, sinon plus élevé que celui de la 4G.

  • Les antennes 5G ne seront jamais en “mode veille”, justement à cause de tous les objets connectés en permanence.
  • Selon l’IEEE (Advancing Technology for Humanity): “Une station de base 5G devrait généralement consommer environ trois fois plus d’énergie qu’une station de base 4G. Et il faut davantage de stations de base 5G pour couvrir la même zone.”

Du point de vue environnemental, le déploiement de la 5G est extrêmement dommageable pour la planète.

  • La nouvelle technologie nécessite des quantités de matériaux nécessaires à la fabrication de milliards d’appareils mobiles, plus les cent milliards d’objets connectés.
  • Les matériaux nécessaires sont souvent extraits dans des conditions inhumaines, la plus part du temps par des enfants.
  • Sans parler des montagnes de déchets générés. Les centaines de milliards d’appareils deviendront autant de déchets (très peu recyclables) dans moins de dix ans, aggravant encore un bilan déjà lourd.
  • Le déploiement massif des antennes entrainera une véritable pollution visuelle.

La 5G accroit la surconsommation en poussant les usagers à changer la plupart des appareils pour les remplacer par des objets connectés, ce qui aura un impact déplorable sur l’environnement.


La 5G & le ciel

Pour diffuser la 5G partout sur terre, plus de 50.000 satellites devront être déployés en orbite. Les astronautes alertent sur leur déploiement massif en basse altitude, ayant pour conséquence d’altérer l’image du ciel tel que nous l’avons toujours connu. Des petits points brillants seront sans cesse en train de se déplacer dans le ciel, souvent visibles à l’oeil, et formeront des stries. Où que l’on se trouve, il y aura environ 450 satellites au-dessus de notre tête. Le nombre important des satellites aura des impacts sur la visibilité nécessaire au travail des astronautes.

Le déploiement de la 5G se fera peut-être au détriment des bulletins météos. C’est la crainte des scientifiques oeuvrant dans cette discipline, qui redoutent une dégradation “de l’ordre de 30%” des prévisions météoL’une des fréquences d’émission des antennes 5G correspond à celle à laquelle émet la vapeur d’eau dans l’atmosphère. C’est cette fréquence que les spécialistes du ciel scrutent pour anticiper les états d’âme des cieux via les satellites d’observation, les radiosondes, les aéronefs ou les radars.


Le monde du “tout connecté”

Dans la “Smart City”, la 5G est partout, supposée connecter tout et tout le monde. On veut l’utiliser pour faire communiquer les machines entre elles dans les usines, pour faire de la télé-médecine, pour gérer les systèmes de production d’énergie. Ce sont des applications fixes : elles n’ont pas besoin de réseau mobile.

En imaginant la “Smart City”, les ingénieurs projettent des voitures, des réseaux de distribution, des services connectés. Mais entre l’imagination virtuelle et la réalité, il y a les limites humaines et terrestres.

La 5G est une porte ouverte à un monde ultra-connecté, ultra-automatisé, ultra-surveillé, robotisé : est-ce monde-là que vous voulez voir advenir pour vous-même et les générations futures ? Pouvons-nous intégrer l’humain dans ces visions “mécaniques” de la réalité ? Nous sommes tous interpelés par les conséquences de nos désirs et de nos choix. Faisons ensemble le petit pas de côté pour donner du sens à nos actions. Réfléchissons ensemble à un monde viable à la fois pour les machines, les hommes et tout ce qui pousse sur terre.

Ils ont dit sur la 5G…

“5G est une « guerre contre l’humanité “

Claire Edwards, membre du personnel de l’ONU aux membres de haut rang des Nations Unies

« Installer des dizaines de millions d’antennes 5G sans un seul test biologique de sécurité doit correspondre à l’idée la plus stupide que quelqu’un ait jamais eu dans l’histoire du monde. »


Martin L. Pall, docteur et professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à la Washington State University :

« Le rayonnement sans fil a des effets biologiques. Point final. Ce n’est plus un sujet de débat lorsque vous consultez PubMed et la littérature examinée par des pairs. Ces effets sont visibles dans toutes les formes de vie; plantes, animaux, insectes, microbes. Chez l’homme, nous avons maintenant des preuves évidentes du cancer: il n’y a pas de doute que nous avons des preuves de dommages à l’ADN, de la cardiomyopathie, précurseur de l’insuffisance cardiaque congestive, des effets neuropsychiatriques… La 5G est une application non testée d’une technologie que nous savons nuisible; nous le savons de la science. Dans les universités, on appelle cela la recherche sur des sujets humains. »

La docteure Sharon Goldberg, médecin et professeure au sénat américain.

« Nous avons créé quelque chose qui nous fait du mal et cela nous échappe. Avant l’ampoule d’Edison, il y avait très peu de rayonnement électromagnétique dans notre environnement. Les niveaux actuels sont plusieurs fois supérieurs aux niveaux de base naturels et augmentent rapidement en raison de tous les nouveaux appareils émettant ce rayonnement. En termes clairs, ils endommagent les cellules vivantes de notre corps et tuent beaucoup d’entre nous prématurément. »

Martin Blank, du Département de physiologie et de biophysique cellulaire de l’Université de Columbia :