Texte de la pétition qui a recueilli 7272 signatures entre le 24/04/2020 et 04/06/2020 et pendant le confinement (COVID-19).
Catégorie : Rapports multi-facettes
On comprend que le contentieux sur la 5G, en particulier entre États-Unis et Chine, ne fait pas partie de la seule guerre commerciale. La 5G crée un nouveau terrain de la course aux armements, qui se déroule moins sur le plan quantitatif que qualitatif. Ceci n’est pas abordé par les médias et largement ignoré même par les critiques de cette technologie, qui concentrent leur attention sur les possibles effets nocifs pour la santé. Engagement certes de grande importance, mais qu’il faut unir à celui s’opposant à l’utilisation militaire de cette technologie, financée à leur insu par les utilisateurs ordinaires des téléphones portables de cinquième génération.
La 5G est aussi particulièrement représentative du fonctionnement de la civilisation industrielle en ce qu’elle génère ex nihilo ou presque de nouveaux besoins de consommation. Il s’agissait auparavant de produire des objets, des milliards d’objets qu’il est nécessaire de changer régulièrement (et parfois d’autant plus rapidement que certains industriels accélèrent le processus grâce au procédé de l’obsolescence programmée). Cependant, ces milliards d’objets déclinés à l’infini en termes de fonctions, de couleurs, de formes, de matières, s’accumulent tellement que diverses limites à l’amoncellement matérialiste ainsi qu’une certaine lassitude finissent par gagner le consommateur dont l’intérêt se reporte alors sur la dématérialisation et la fascination exercée par le virtuel.
Ce n’est ni la compétitivité, ni la cybersécurité qui préoccupent Jean Huss à l’aube de l’introduction de la cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile. L’ancien eurodéputé Vert stigmatise les impacts sociétaux que la transition technologique pourrait induire.
Un avis juridique danois indique que le déploiement de la 5G est illégal en vertu du droit communautaire et international .
Les champs électromagnètiques affaiblissent le système immunitaire!! Tous 2G 3G 4G et ils veulent en remettre une couche avec la 5G!
2020-04-25 – 5G Global Protest Webinar
Panelists offer insights into strategies for meeting 5G’s threat to health, well-being, and the Earth. Topics covered include legal actions and negotiation, the internet’s footprint, impacts on wildlife, privacy, and the relationship between public policy and science.
A chaque époque, ses maladies. Les réponses scientifiques progressent, mais nos modes de vie contemporains s’accompagnent de nouvelles pathologies. Si la peste bubonique n’est plus qu’un cauchemar passé, des maux apparaissent résultant de nuisances plus récentes : amiante, pesticides, radiations nucléaires… et champs électromagnétiques artificiels ?
Le XIXe siècle fut celui du triomphe de la Révolution industrielle. Le point de départ technologique en a été l’invention de la machine à vapeur. Qui dit machine à vapeur dit combustion de charbon produisant des fumées, des suies, des particules fines, en bref, de la pollution de l’air. Ce fait, aujourd’hui si évident, passait à l’époque inaperçu. Car le grand public, les élites dirigeantes ou le monde scientifique, ne pensaient pas en termes de pollution et d’environnement, concepts qui n’avaient pas encore intégré l’inconscient collectif. Il faut rappeler que le mot écologie n’a fait son apparition qu’en 1866, sous la plume du zoologiste et biologiste allemand Ernst Heinrich Haeckel. Et qu’il a fallu encore un siècle avant que ce mot rentre dans le vocabulaire courant.
Le XIXe siècle fut celui des maladies des voies respiratoires, étant donné la pollution de l’air dans les villes et leurs faubourgs industriels. Cela se voit non seulement dans les statistiques des premières grandes enquêtes de santé, mais aussi dans la littérature : le Londres de Sherlock Holmes était régulièrement noyé dans le brouillard du smog industriel ; et La Dame aux camélias, bien que se prostituant, n’est pas morte d’une infection sexuellement transmissible, mais d’une tuberculose pulmonaire.
Champs électromagnétiques : quel coût pour la santé ?
Mais revenons-en à notre époque si obsédée de santé publique et d’écologie, de prévention sanitaire et de protection de la nature. Innovation est le maître mot de notre siècle : l’innovation à tout prix, la dernière technologie devant toujours plus vite supplanter la précédente. De par la magie du numérique, via l’ordinateur et la téléphonie mobile, nous rêvons d’un monde connecté où une boîte posée sur un meuble du salon consulte Google à notre place pour répondre d’une voix synthétique à nos questions triviales ; où le réfrigérateur nous informe des produits manquants, puis les commande au supermarché ; où l’on peut allumer la lumière par commande vocale ; et où notre navigateur utilise nos données de connexion pour nous proposer des produits et services qui nous correspondent. La 5G, précédée du Wi-Fi depuis les années 2000, vient enfin combler ce rêve. Mais à quel coût pour notre santé ?
Nous connaissons déjà les problèmes que les champs électromagnétiques artificiels (ou CEMA) émis par ces technologies posent aux personnes électro-hypersensibles. Nous connaissons aussi la force des logiques industrielles et commerciales qui appuient le développement des technologies du numérique. Faut-il s’attendre à ce qu’un scandale sanitaire de plus éclate tôt ou tard ? Ce dossier propose des éléments de réponse.
Ondes, champs, 5G… quelques définitions pour comprendre
L’onde est une perturbation qui se propage dans un champ. Sa fréquence est son nombre d’oscillations par seconde ; sa longueur, la distance entre deux oscillations.
Le champ électrique est présent, même sans courant. Mais le champ magnétique n’apparaît que si un courant passe. Et si champ électrique
et magnétique sont dissociables pour
les basses fréquences (électricité domestique), ils sont indissociables pour
les hautes fréquences (téléphonie mobile).
3G, 4G, 5G : “G” pour génération technologique, jalons de l’essor de la téléphonie mobile. La 1G, pour les premiers portables, ne transmet que la voix. La 2G y ajoute les SMS. La 3G connecte le mobile au web, et y joint photo, vidéo et télévision. La 4G augmente les débits, le mobile devient un ordinateur de poche. La 5G va décupler ces débits, impulsant l’essor des objets communicants et de toutes sortes d’applications (de l’éducation à la téléprotection en passant par l’intelligence artificielle). Elle combinera les bandes de fréquences des autres G pour une meilleure couverture. Elle passera aussi par la bande 26 GHz, dite millimétrique, qui couvrira les lieux réduits, mais très fréquentés, et qui n’a pas été évaluée sur le plan des risques sanitaires.
Des enjeux économiques majeurs
La 5G impulse le développement de vastes secteurs de l’industrie et de la consommation : objets communicants, véhicule autonome, intelligence artificielle, données et logiciels en cloud, télé-enseignement, téléprotection, gestion de l’énergie (Linky), médecine 2.0 (diagnostic et chirurgie à distance). En France,
les opérateurs paieront plus de 2 milliards d’euros les fréquences en vente. Couvrir toute l’Union européenne à 100 % pourrait coûter 500 milliards d’euros…
This book represents a comprehensive overview of the distribution of the various forms of mobile communications devices, with increasing variations and intensities that constitute a serious hazard to both the biosphere and mankind. Contributors stress the lack of controls over mobile communication signal sources, as well as the absence of monitoring the health of individuals exposed to microwave radiation. The work also entails a review of the engineering behind mobile communication technology, including a summary of basic scientific evidence of the effects of biological exposure to microwaves, and unique coverage on potential hazards of mobile communication for children.
Les campagnes publicitaires orchestrées par les industriels du numérique et des télécoms, largement relayées par les médias, présentent la 5G comme la suite logique des 2, 3, et 4G. Tout se passe comme si nous avions tout à y gagner… Tout, c’est à dire la vitesse!
Or, il s’avère, au contraire, que nous aurions tout à y perdre : santé, libertés, biodiversité, etc. La 5G est aux antipodes des choix que nous devons opérer pour la sauvegarde du vivant à l’échelle planétaire.
«Avec la 5G, nous allons devoir nous retrouver avec des antennes toutes les 5 maisons. On sait déjà de l’épidémiologie que si vous vivez à moins de 500m d’une antenne de cellulaire, votre santé est affectée. En d’autres termes, vous allez avoir plus de risques de développer un cancer, de symptômes neurologiques et on sait que ce n’est pas bon pour pour la santé.»-Dr. Paul Héroux
David Bruno, expert des pollutions électromagnétiques, s’est procuré par l’intermédiaire de l’Autorité nationale des fréquences (ANFR) un document concernant l’installation d’un site d’antennes relais d’Orange à Marseille. Selon lui, « la puissance colossale des antennes 5G est à craindre ». Sachez d’abord que la 5G n’a pas vocation à remplacer les fréquences 2, 3 et 4G, elle […]
Vidéo conférence avec Stephen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’environnement, Sophie Pelletier, porte-parole de PRIARTEM et Arnaud Durand, avocat engagé contre la 5G et le compteur LINKY. Les intervenants présentent les recours juridiques engagés en France et reviennent sur les procédures « allégées » destinées à faciliter le déploiement de la 5G, au détriment des […]
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