“L’étude Ramazzini montre l’apparition de cancer du coeur, qu’au cerveau ainsi que des lésions à l’ADN lors d’une exposition prolongée aux CEMs. Ces conclusions sont identiques à celles de l’étude menée par le National Toxicology program américain et celle du CIRC de Lyon (étude commanditée par l’OMS) qui ont été menées de façon complètement indépendante les unes des autres. Ceci n’est pas un hasard!”
Une étude de l’Italie sur des animaux démontre une fois de plus un risque de cancer élevé lié aux ondes de la téléphonie mobile.
L’Institut Ramazzini de Bologne a publié les résultats de son étude très attendue sur les rats dans une revue scientifique. Les animaux ont été exposés sur une longue durée à des ondes de la téléphonie mobile variées et à intensité faible. On a observé significativement davantage de cellules endommagées chez les animaux irradiés que chez les animaux non irradiés. Il s’agit du schwannome, un type de cancer cardiaque relativement rare, et de tumeurs cervicales.
Les résultats corroborent ceux de l’étude menée à grande échelle sur des animaux par le NTP (Programme national de toxicologie) aux États-Unis, étude qui portait sur des irradiations d’intensité plus élevée. De plus, les différents résultats de laboratoire confirment les observations de l’étude internationale CEFALO à laquelle la Suisse a participé. Cette étude a démontré déjà en 2011 statistiquement que les enfants et les adolescents subissent un risque plus élevé de tumeurs cérébrales en tant qu’utilisateurs de téléphones portables.
En conclusion, non seulement le rayonnement intense des téléphones portables mais également celui de faible intensité favorise le développement d’un cancer cervical et cardiaque. On observe même des effets en-dessous de la valeur limite d’émission suisse de 61 V/m et de celle de l’installation de 6 V/m. Une étude tout aussi récente du Royaume-Uni montre que les tumeurs cérébrales malignes ont plus que doublé entre 1995 et 2015. Un lien avec le rayonnement de la téléphonie mobile ne peut plus être exclu. Les experts demandent maintenant que le risque de cancer soit réévalué par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Dès 2011, le rayonnement radiofréquence a été inclus dans le registre des substances cancérogènes et classé comme “possiblement” cancérogène. Les experts constatent qu’il est maintenant temps d’élever la classification à “probable” ou même “avéré”.