Numéro de la pétition: 1560
Intitulé de la pétition: Stopper définitivement le déploiement de la 5G au Luxembourg
But de la pétition: Les objectifs de cette pétition sont :
- Informer et mobiliser l’opinion publique pour interpeler nos élus, co-responsables avec le Gouvernement de décisions d’importance capitale pour le Luxembourg mais aussi pour la planète et les générations à venir. Ainsi ne pourront-ils pas dire plus tard, trop tard: «Nous ne savions pas».
- Obtenir au Luxembourg l’arrêt immédiat, urgent et définitif du déploiement du réseau sans fil de 5G (cinquième génération) y compris depuis les satellites spatiaux.
Il s’agit de répondre à l’appel mondial et solidaire «Appeal to stop 5G on earth and in the space», lancé par 4 800 scientifiques, 2 800 médecins et 10 000 organisations environnementales qui alertent sur les dangers évidents de cette technologie 5G, depuis 2017. - Protéger la population actuelle et les futures générations contre une nouvelle crise sanitaire et économique majeure bien pire que celle du Covid19 et préserver l’environnement d’un grave et irréversible bouleversement de tout l’écosystème.
En effet, cette nouvelle technologie n’a fait, au préalable, l’objet d’aucune étude prolongée sur les humains et l’environnement. Les experts auto-proclamés, rémunérés par l’industrie, qui tentent de rassurer les usagers, sont en situation de conflits d’intérêts. Seuls sont pris en considération des gains financiers et stratégiques colossaux que génèrerait le déploiement de la 5G. - Empêcher la surconsommation énergétique et la surexploitation des ressources.
En effet, toutes les technologies numériques doivent être fabriquées et alimentées, ce qui génère un coût énergétique considérable. Selon l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, le secteur informatique est responsable aujourd’hui de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et la forte augmentation des usages laisse présager un doublement de cette empreinte carbone d’ici 2025. Dans l’ère numérique, paradoxalement, plus on « dématérialise », et plus on utilise de matière. (Source : Greenpeace).
Le déploiement de la 5G aggraverait encore la situation, participant au dérèglement climatique, à la pollution spatiale particulièrement dangereuse et préoccupante. Il est impossible d’imaginer l’extrême densité prévue des émetteurs de radiofréquences, les millions de nouvelles stations de base terrestres 5G, les dizaines de milliers de nouveaux satellites lancés dans l’espace, les milliards d’objets émetteurs : cela entraînerait un incontrôlable changement planétaire environnemental. - Obtenir la création de zones blanches, dénuées d’ondes, au Grand-Duché.
Et ce, pour toutes les victimes de la pathologie environnementale EHS (Hyper Electro Sensibilité), dont le nombre ne cesse de croître avec le brouillard électromagnétique déjà produit par la 2G, 3G, 4G, et Wi-Fi existants. Cette pathologie EHS implique la neurologie, la médecine interne, l’immunologie, la génétique, l’épigénétique et la biologie, alors même que la médecine environnementale peine à être reconnue et enseignée.
Motivation de l’intérêt général de la pétition: 1) Faire respecter les rouages de notre démocratie et les législations existantes :
- La Convention Arhus signée le 25/6/1998 par le Luxembourg: «faire participer le public au processus décisionnel en matière d’environnement».
- Le Principe 2 de La Déclaration Universelle des Droits de l’enfant : «L’enfant doit bénéficier d’une protection spéciale afin d’être en mesure de se développer d’une façon saine … sur le plan physique, intellectuel, … dans des conditions de liberté et de dignité».
- Le Code de Nuremberg.
Le déploiement de la 5G reviendrait à « mener des expériences sur l’environnement et sur les êtres humains, sans leur consentement volontaire éclairé, ce qui est absolument essentiel. » - L’Art. 12 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme : «Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée».
La 5G ne ferait que permettre aux GAFA et autres organisations d’accroître leur surveillance, et de mieux atteindre leurs cibles. Le Gouvernement doit veiller à protéger ses citoyens. - La violation délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence pourrait constituer le délit de mise en danger d’autrui.
2) L’innocuité du déploiement de la 5G est loin d’être prouvée.
Tout porte au contraire à penser qu’il tend à favoriser certains cancers, des dommages génétiques, immunitaires, endocriniens, reproductifs, neurologiques.
Le National Institute of Environmental Health Sciences a rapporté en novembre 2018 l’apparition de cancers chez des rats et souris soumis aux radiofréquences.
En 1981, la NASA a présenté “ Report – Electromagnetic Field Interactions with the Human Body: Observed Effects and Theories”.
En 1972, l’US Naval medical Institute a publié, suite à 1200 études: “Bibliography of Reported Biological Phenomena (122 effects) and Clinical Manifestations attributed to Microwave and Radio-Frequency Radiation”.
La 5G s’ajouterait au spectre hertzien existant en élevant fortement l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquence (CEM-RF). Elle utiliserait des fréquences bien plus hautes que celles existant actuellement : entre 3 et 3,5 GHz au début, avec la possibilité d’atteindre 25 à 60 GHz, voire 300 GHz (Source: Lettres de toxicologie de l’entreprise mondiale Elsevier). A titre de comparaison, la fréquence actuelle d’un GSM est de 800-900 MHz.
3) Alors que les états s’organisent pour la transition écologique et contre le réchauffement climatique, peut-on concevoir un tel non-sens que le déploiement de la 5G qui ne ferait qu’aggraver irrémédiablement la situation?
La priorité n’est-elle pas d’accompagner la transition écologique avec une économie qui soit plus respectueuse de l’environnement, et du bien-être pour tous ? (Franz Fayot – Paperjam du 5/2/20).
4) Des zones, dites blanches, non connectées, sont devenues indispensables sur le territoire grand-ducal, pour loger les personnes Electro Hyper Sensibles ou à risque (fœtus, nouveaux nés, enfants, personnes âgées), afin de limiter les symptômes.